La mia ultima rubrica | FranciaInter

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Les amis, c’est ma dernière chronique sur Inter. J’ai passé 5 ans avec vous. J’en reviens pas que ma plus longue relation, ça soit avec Nagui.
Mon petit prince d’Égypte.
Cinq ans ici. Cinq ans, c’est la durée d’une peine de prison avec violence. Et en regardant certaines de mes chroniques, je me demande : est-ce que c’était pas ça ? Un immense braquage.
Je rappelle que j’ai une chronique intitulée : Ken un varan. Si ça c’est pas du détournement de fonds public…
Au total, j’ai passé 300 heures. Je vais pas vous dire que j’ai aimé chacune de ces 300 heures, parce qu’il y a quand même une fois où on a reçu Franck Dubosc, qui avait mal pris une de mes blagues, d’ailleurs.
Mais 300 heures, ça fait 12 jours et demi. Soit la longueur ressentie d’un film avec Franck Dubosc.
Et pour boucler ces 5 ans, je me suis dit que j’allais vous raconter comment j’avais été engagée ici et comment j’ai failli ne jamais travailler ici à cause d’une histoire de chouquettes et de photos de pieds.

30 octobre 2019, à l’époque, je fais de l’humour depuis moins d’un an et je reçois un message un peu bizarre sur Instagram qui dit juste « Bonjour. On peut se parler ? ».
Et moi, je me dis bah pourquoi pas, un homme que je ne connais pas sur internet, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?
Je réponds « Bien sûr ». Sa réponse : « Ok », suivi d’un numéro de téléphone.
Je m’attendais pas à ça. Je regarde le profil du mec : pas de photo de profil, pas de bio, pas beaucoup de gens qui le suivent et un pseudo ridicule : tchoukeman.
Je le bloque. Évidemment. Personne ne veut parler au fou du bus fan de chouquettes. C’est sûr que dans le message suivant, il allait me demander une photo de mes pieds (qui sont, par ailleurs, très mignons, si on aime les Knacki Balls).
Donc je le bloque. Mais quelques heures plus tard, je réalise que j’avais reçu le même message sur Twitter, mais là, le mec a une description : Directeur des programmes de France Inter. Oh pardon, MONSIEUR tchoukeman.
Je le débloque. Je l’appelle. Et là il m’explique qu’une place de chroniqueuse se libère parce qu’Agnès Hurstel part en congé maternité.
Et ça c’est merveilleux. Pas besoin de coucher pour avoir un job, il suffit juste que les autres le fassent.
J’ai intégré l’équipe la semaine suivante. Et ça fait 5 ans. Mais contrairement à Macron, moi j’ai compris qu’au bout de 5 ans, il est temps d’arrêter.
Je vais donc partir à la ferme où vont tous les anciens chroniqueurs de France Inter. L’inverse de la ferme célébrité. J’y retrouverai
Alex Le Rossignol, qui peut enfin se consacrer à sa passion : les légumes et le pâté.
Guillermo Guiz en train de crever dans une mangeoire.
Geremy Credeville, qui remplace le coq, à chanter tous les matins alors qu’on veut juste qu’il se taise.
Et Agnès Hurstel qui met les bâts dans l’étable pour que j’aie une carrière.

À la ferme, je me poserai devant la télé, avec Morgane Cadignan, on fera des siestes devant N’Oubliez Pas Les Paroles en se disant « maintenant qu’on bosse plus avec, on peut quand même admettre que Nagui, j’aurais pas dit non ».

La suite à écouter et à découvrir en vidéo…

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