Le chanteur belge, qui avait remporté le prix de la révélation masculine de l’année aux Victoires 2023, est venu nous raconter comment il vit son incroyable parcours, notamment sa collaboration avec Dua Lipa et sa vision de l’art, de la mode et de la musique.
Une ascension fulgurante, plein de sérénité
Révélé au grand public il y a trois ans avec le tube Un jour, je marierai un ange, Pierre de Maere a connu une magnifique ascension artistique. Le jeune artiste de 23 ans aborde ce succès avec une étonnante sérénité : “J’en avais beaucoup rêvé. Ça m’a presque, et ce n’est pas présomptueux, paru évident“, confie-t-il. Loin de se laisser griser par la célébrité, il garde les pieds sur terre : “Sincèrement, je vis très bien, très sereinement. Certes, mon orgueil, mon ego voudraient aller plus loin, mais si on parle de bonheur, c’est le [bon] livello di celebrità“.
Une collaboration inattendue avec Dua Lipa
Pierre de Maere a récemment surpris son public en collaborant avec la star internationale Dua Lipa sur un titre de son dernier album. Un duo né d’une proposition inattendue de l’équipe de l’artiste britannique : “L’équipe de Dua Lipa, à travers Warner, sa maison de disques, nous ont écrits en septembre pour nous proposer de chanter en français“. Le chanteur belge décrit une rencontre “très naturelle” avec la star, marquée par la simplicité et l’enthousiasme. Un moment fort pour Pierre de Maere : “le moment le plus fou, c’est de l’entendre chanter en français des paroles que j’avais écrites deux semaines avant, chez moi, dans mon appartement.”
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Une passion artistique libre et décomplexée
Le chanteur cultive une image singulière, assumant un style vestimentaire flamboyant qui lui vaut parfois des critiques sur les réseaux sociaux, et face auxquels il répond : “On est bien plus que les vêtements qu’on porte. On adore coller des étiquettes et catégoriser, moi je suis souvent représenté comme une sorte de romantique, mais on est bien plus que ça.”
Le chanteur belge se définit également comme un artiste libre et sans complexe, qui refuse d’être enfermé dans une case : “J’ai presque envie de jouer avec tout ça, de surprendre durant mes interventions avec un look différent, car finalement, on est plein d’histoires à la fois“. Une liberté qui s’exprime également dans sa vision du “mauvais goût” qu’il considère comme “la porte vers le génie” : “c’est s’interdire en rien du tout, c’est mélanger toutes ses influences sans penser à un goût quelconque, une sorte de mode de pensée et que ça génère des accidents heureux“.
► La suite de son entretien à découvrir en écoutant l’émission.
Totémic [!–> Ascolta più tardi
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