(New York) Il primo giorno del suo ritorno alla presidenza degli Stati Uniti, Donald Trump ha cercato di cancellare la maggior parte dei crimini commessi in suo nome il 6 gennaio 2021, data di un’insurrezione che sembrava concludersi in modo vergognoso alla sua carriera politica.
“Questi sono gli ostaggi”, ha falsamente dichiarato Donald Trump nello Studio Ovale prima di firmare un documento che grazia o commuta le sentenze di circa 1.500 persone condannate o incriminate per il loro ruolo nell’assalto al Campidoglio degli Stati Uniti.
Tra coloro che sono stati graziati ci sono persone che hanno aggredito gli agenti di polizia. Del gruppo di persone che hanno ottenuto la commutazione della pena fanno parte anche i leader dei gruppi di estrema destra Proud Boys e Oath Keepers. Enrique Tarrio e Stewart Rhodes sono stati condannati rispettivamente a 22 e 18 anni di carcere dopo essere stati giudicati colpevoli di cospirazione sediziosa.
Donald Trump ha annunciato la portata della sua clemenza firmando una serie di ordini esecutivi, tra cui uno che conferma il ritiro degli Stati Uniti dall’accordo sul clima di Parigi e un altro che pone fine alla cittadinanza automatica per i bambini nati sul suolo americano da genitori in una situazione irregolare.
“L’età dell’oro dell’America”
A causa del clima freddo a Washington, il predecessore e successore di Joe Biden ha prestato giuramento come 47e presidente sotto la rotonda del Campidoglio, dove molti dei suoi sostenitori galvanizzati dalle sue bugie sono emersi per cercare di bloccare la certificazione dei risultati delle elezioni presidenziali del 2020, il 6 gennaio 2021.
Ha completato uno dei più grandi ritorni della storia pronunciando un discorso di inaugurazione durante il quale ha promesso di fermare “il declino dell’America”, secondo le sue parole.
« L’âge d’or de l’Amérique commence maintenant », a-t-il lancé au début d’une allocution de 29 minutes prononcée en présence d’anciens présidents, d’élus actuels, des membres probables de son futur cabinet et des trois hommes les plus riches de la planète, Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos.
Dans une des dernières rangées se trouvait également l’animateur de balado le plus influent des États-Unis, Joe Rogan.
Ma récente élection m’a donné le mandat de renverser complètement et totalement une horrible trahison, toutes les trahisons qui ont eu lieu, et de rendre au peuple sa foi, sa richesse, sa démocratie et, en fait, sa liberté. À partir de maintenant, le déclin de l’Amérique est terminé.
Donald Trump
Et la réhabilitation politique du premier criminel condamné à accéder à la Maison-Blanche est complète. Reste maintenant à voir s’il cherchera vraiment à assouvir sa soif de vengeance politique.
« Beaucoup de gens pensaient qu’il était impossible pour moi d’effectuer un tel retour politique historique », a déclaré celui qui aura survécu à deux procédures de destitution, à trois inculpations criminelles et à une condamnation. « Mais comme vous le voyez aujourd’hui, je suis là. Le peuple américain s’est exprimé. »
Donald Trump n’a pas oublié le rôle de Dieu dans tout ça. Après avoir rappelé ce jour de juillet où « la balle d’un assassin » lui a transpercé l’oreille droite, il a ajouté : « J’ai senti à l’époque, et je le crois encore plus aujourd’hui, que ma vie a été sauvée pour une raison. J’ai été sauvé par Dieu pour rendre sa grandeur à l’Amérique. »
Portrait sans nuance
Jamais un discours d’investiture n’aura porté autant sur le nouveau président.
Et, contrairement à la plupart de ses prédécesseurs, Donald Trump n’a pas cru bon profiter de l’occasion pour définir en termes élevés ou rassembleurs sa vision de l’avenir. Comme il l’avait fait en 2017 lorsqu’il avait décrit le « carnage américain » dont il disait avoir hérité, il a brossé un portrait sombre, voire dystopique, de son pays.
Pendant des années, un establishment radical et corrompu a soutiré pouvoir et richesse à nos citoyens, tandis que les piliers de notre société étaient brisés et semblaient complètement délabrés.
Donald Trump
Par moments, son allocution ressemblait davantage à un discours sur l’état de l’Union, où le président détaille les politiques qu’il entend mettre en œuvre. À la différence près que la plupart de ses initiatives étaient destinées à démanteler celles de son prédécesseur, assis derrière lui, que ce soit en matière d’immigration, d’énergie ou d’environnement.
Donald Trump s’est ainsi engagé à signer avant la fin du jour « une série de décrets présidentiels » qui devraient marquer, selon ses dires, le début de « la restauration de l’Amérique et la révolution du bon sens ».
Ces derniers mots ont fait rire Joe Biden. Hillary Clinton, elle, s’est esclaffée lorsque son rival de 2016 a annoncé son intention de donner le nom de « golfe d’Amérique » au golfe du Mexique. Mais personne n’a ri quelques instants plus tard lorsque le nouveau président a dévoilé ses visées concernant le canal de Panamá, dont il a évoqué l’annexion.
« La Chine exploite le canal de Panamá, a-t-il faussement déclaré, et nous ne l’avons pas donné à la Chine, nous l’avons donné au Panamá et nous le reprenons. »
Un tribun à l’attaque
Si Donald Trump s’en est tenu à son texte lors de son discours d’investiture, il ne s’est pas censuré lors de son intervention suivante, qui s’est déroulée dans une autre salle du Capitole devant des élus républicains et d’autres alliés.
Il a d’abord dénoncé certaines des grâces préventives accordées en début de journée par Joe Biden. Ce dernier a d’abord gracié le général retraité Mark Milley, le Dr Anthony Fauci, les membres de la commission d’enquête sur le 6-Janvier, entre autres.
Le nouveau président a accusé son prédécesseur d’avoir gracié « des personnes très, très coupables de crimes très graves ». Il a notamment dénoncé la grâce accordée à l’ex-représentante républicaine du Wyoming Liz Cheney.
Joe Biden a justifié ces grâces préventives en déclarant que les Cheney, Milley et compagnie avaient fait « l’objet de menaces et d’intimidations constantes pour s’être acquittés fidèlement de leurs tâches ».
À moins de 20 minutes de la fin de sa présidence, Joe Biden a également accordé des grâces préventives à cinq membres de sa famille – ses frères James et Francis, sa sœur Valerie, son beau-frère John Owens et sa belle-sœur Sara Jones Biden.
« Ma famille a fait l’objet d’attaques et de menaces incessantes, motivées uniquement par le désir de me faire du mal – le genre de politique partisane qui coûte cher. Malheureusement, je n’ai aucune raison de croire que ces attaques vont cesser », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Donald Trump a dénoncé ces grâces lors d’une allocution devant une foule partisane réunie au Capital One Arena.
« Saviez-vous que Biden, pendant que je faisais mon discours [d’investiture]ha graziato tutta la sua famiglia? “, ha dichiarato il nuovo presidente. “Il fratello, tutta la famiglia è stata graziata. Riesci a immaginarlo? “S
James Biden era uno dei soci in affari di Hunter Biden, figlio dell’ex presidente. Donald Trump aveva minacciato di nominare un procuratore speciale per indagare sulla famiglia Biden.
In serata, il 47e ci si aspettava che il presidente annunciasse la sua controversa grazia.