À chaque épisode, une remarque sur son prénom se fait entendre. Elsbeth, ce n’est pas commun. Et ce n’est pas la seule chose étrange chez Elsbeth Tascioni. Outre ses tenues bigarrées, très chics au demeurant, elle se trimballe d’énormes cabas dans lesquels elle perd régulièrement son téléphone. Fraîchement arrivée de Chicago, elle découvre New York avec un émerveillement quasi enfantin, même si sa présence dans la mégalopole est avant tout professionnelle.
Ancienne avocate, Elsbeth est désormais chargée d’observer la façon dont la police new-yorkaise gère les dossiers d’affaires criminelles.
Sauf qu’elle n’est pas du genre à rester mutique et immobile. Les scènes de crime, elle adore ça.
Et adore surtout poser beaucoup de questions. Dès la première affaire – le meurtre d’une comédienne de théâtre – elle se révèle être une fine observatrice. De l’intuition, une rare persévérance, et de l’audace, ce sont quelques-unes des qualités de notre héroïne, redoutable enquêtrice.
Narrazione identica ad ogni episodio
La construction de la narration est identique d’un épisode à l’autre : tout débute avec un meurtre. On connaît l’assassin et les modalités du crime. Reste à savoir comment Elsbeth va confondre l’auteur des faits. La comparaison avec Columbo est alors inévitable. Mais Elsbeth possède un peu plus d’humour, de sourire, et de charme.
Rien de révolutionnaire dans cette nouvelle série policière américaine. Mais le personnage d’Elsbeth, incarnée par Carrie Preston qui obtient un rôle aussi important à l’âge de 57 ans – c’est assez rare pour être noté – amène une fantaisie réjouissante.
Ce personnage était déjà apparu dans deux autres fictions, The good Wife et The good fight, signée Michelle et Robert King. Et c’est à eux que l’on doit la naissance de notre Columbo sur talons.
Petit avertissement : Elsbeth joue de sa naïveté. Il se pourrait qu’elle cache un secret… Mais on ne vous en dira pas plus.
Les deux premiers épisodes de la nouvelle série américaine “Elsbeth” sont diffusés ce mercredi 8 janvier sur TF1 à 21h10