“Ancora una volta abbiamo considerato lo sport come una variabile di aggiustamento”, lamenta un economista dello sport

“Ancora una volta abbiamo considerato lo sport come una variabile di aggiustamento”, lamenta un economista dello sport
“Ancora una volta abbiamo considerato lo sport come una variabile di aggiustamento”, lamenta un economista dello sport
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“Il y a une problématique de budget, une problématique de dette, donc on a encore une fois considéré le sport comme une variable d’ajustement”, déplore, dans le Club info de franceinfo, dimanche 1er décembre, Pierre Rondeau, économiste spécialiste dans le domaine du sport, codirecteur de l’Observatoire du sport à la Fondation Jean Jaurès et coauteur du livre Les Français et le sport. Bâtir une nation sportive, le défi français aux éditions du Cherche midi.

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**Trois mois après la fin des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, ce spécialiste n’a “pas le sentiment que le gouvernement ait pris à bras-le-corps le problème et ait confirmé la ferveur sportive des Jeux olympiques”. La France n’est pas une “nation sportive”, car le sport n’est pas “ancré culturellement et viscéralement”, estime Pierre Rondeau.

Que le sport soit “respecté en tant que tel”

Pour l’économiste, une “nation sportive” n’est pas “une nation qui performe, c’est une nation qui va mettre en avant la pratique du sport au quotidien, même au sein de l’entreprise”. Il faut, selon lui, que le sport soit “respecté en tant que tel, au même rang que la culture ou d’autres loisirs particuliers”.

En revanche, pour Pierre Rondeau, la France est une “terre de sports”, car il y a de “la performance” chez les sportifs de haut niveau, de “la médiatisation” et “un engouement populaire”. “On est toujours dans l’idée que le sport c’est bien joli devant les caméras, en tout cas pour les représentants politiques, c’est bien joli d’apparaître au stade avec des athlètes”, dénonce-t-il. “Mais une fois qu’on doit vraiment prendre des décisions fortes pour l’ensemble des Françaises et des Français, on n’y arrive pas et on ne le fait pas”, ajoute-t-il.

“Ce n’est pas parce que vous allez avoir les Jeux olympiques que, immédiatement, dès le mois de septembre, vous allez faire du pays cette nation sportive”, reconnaît Pierre Rondeau. Selon lui, pour que la France devienne une “nation sportive”, il faut “un budget augmenté, mais aussi pérennisé durablement”.

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