Après le succès de Vice-Versa 2, ses huit millions d’entrées cet été, Pixar enchaîne avec une série dérivée, qui se déroule à cheval entre les deux parties de Vice-Versa. L’héroïne, Riley, est en train de passer de l’enfance à l’adolescence. Ses envies sont en train de changer, et ses rêves aussi.
Durant quatre épisodes, la série Rêves Productions nous plonge dans l’usine à rêves qui fabriquent les visions de l’héroïne. On en avait déjà eu un avant-goût dans le premier Vice-Versa, cette fois, on plonge, à pieds joints, dans ce qui ressemble à un studio hollywoodien, avec à sa tête une terrible pédégère qui ne jure que par l’efficacité des rêves produits par son équipe. Et autour d’elle, une ribambelle de techniciens, scénaristes et réalisateurs, qui tournent, avec toutes sortes décors, les plus insensées séquences pour la jeune fille, le nez rivé sur le cadran qui indique lorsqu’elle tombe de sommeil.
Parmi les réalisatrices, une commence à devenir has been, car elle ne sait que faire vivre des licornes multicolores et autres rêves à paillettes, qui gênent de plus en plus l’adolescente. La réalisatrice risque de se faire dépasser par une nouvelle venue, plus contemporaine, avec des visions de jolis garçons et de robes et tenues moins puériles.
La force de Rêves Productions, c’est à la fois de prolonger le récit du passage de l’enfance à l’adolescence, de prolonger le principe de Vice-Versa avec des boules dorées qui symbolisent les souvenirs, transformés en rêves, mais surtout pour les adultes de se moquer, en filigrane, des studios hollywoodiens, et notamment des réalisateurs indépendants.
La série est remplie de savoureux détails, la hiérarchie entre ceux qui fabriquent des rêves de nuit et des rêves éveillés. Un chien, Melatonine, qui endort quiconque le caresse, un petit bijou d’humour pour toute la famille. Les quatre épisodes sont disponibles sur Disney +.
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