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Bronchiolite: “quest’anno sarà difficile aprire letti aggiuntivi” al CHRU di Nancy

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Le Grand Est franchit le seuil pré-épidémique pour la bronchiolite selon les autorités sanitaires. La maladie qui touche les nouveaux nés et les bébés prend de l’ampleur ces dernières semaines. On en parle avec le professeur Cyril Schweitzer, chef du pôle enfants-néonatalogie au CHRU de Nancy.

On a un début de montée sur les hospitalisations pour bronchiolites, avec quasiment un mois de décalage par rapport à l’an dernier” selon Cyril Schweitzer. Deux ans après la saturation de l’hôpital pour enfants de Brabois à cause de la bronchiolite, le CHRU est-il prêt à faire face ? La réponse est claire de la part du professeur Schweitzer : “Oui et non, puisque les finances ne sont pas forcément au beau fixe, et il va être beaucoup plus difficile d’ouvrir des lits supplémentaires cette année. que ça avait été il y a deux ans“. Le professeur espère que les mesures de prévention mises en place fonctionneront.

On parle ici du Beyfortus administré aux enfants à la naissance et à l’Abrysvo injecté aux futurs mères avant l’accouchement. Le Beyfortus qui sera moins remboursé pour les familles qui n’ont pas de mutuelle. Autre entrave à ce dispositif de prévention, le Beyfortus est moins proposé par les médecins de ville qu’à l’hôpital ou dans les cabinets des pédiatres : “il y a deux façons d’avoir le Beyfortus, c’est soit la maternité, et là on est dans des très bons taux d’acceptation, c’est-à-dire 90-95% des mamans et des papas acceptent qu’on fasse le Beyfortus à la maternité, mais ça c’est pour les enfants qui sont nés à partir de la mi-septembre. Et puis tous les enfants qui sont nés depuis le 1er janvier 2024 doivent se rendre chez leur médecin pour avoir la prescription, acheter le produit et avoir l’injection. Il y a des différences assez significatives entre les enfants qui sont suivis régulièrement par les pédiatres, qui proposent beaucoup le Beyfortus avec un très bon taux de couverture, et on va dire des enfants qui sont suivis par des généralistes qui sont moins enclins à proposer ce traitement-là“.

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