À partir de ce mercredi soir, la CGT Cheminots et Sud Rail appellent à la grève reconductible principalement pour réclamer un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF, qui doit disparaître le 1er janvier au profit de deux nouvelles filiales, après une enquête de la Commission européenne pour des aides publiques illégales. “A la CGT, on dit que le fret, c’est un service public, ça doit être un service public. Et si on veut aujourd’hui, pour des raisons environnementales, notamment désengorger les routes, supprimer les camions, il faut absolument transférer les marchandises vers le trafic ferroviaire. Or, aujourd’hui, on voit que les projets, c’est de vraiment faire exactement l’inverse et encore remettre des camions sur les routes” déplore Philippe Wanny, secrétaire départemental CGT Cheminots dans le Loiret. L’élu craint que “tous les trafics qui ne dégageront pas de bénéfices [soient] automaticamente rilasciato dalla ferrovia.
Mais la mobilisation risque de ne pas trop impacter le trafic : après la signature de négociations sur le transfert des salariés par les syndicats à l’origine du mouvement, la CDFT et l’Unsa se sont retirées. “Ça fragilise le mouvement, c’est sûr” reconnaît Philippe Wanny. “Mais le mouvement n’est pas exclusivement porté sur le fret : le voyageur est aussi en danger, car la SNCF risque d’être scindée en plusieurs petites entreprises, et cela va se ressentir sur la qualité du service public, qui n’en sera plus un.”
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