François Legault juge « légitimes » les craintes exprimées par Donald Trump sur le contrôle de la frontière, un enjeu que le nouveau président américain presse le Canada de régler sous la menace de tarifs douaniers.
Publié à 15 h 06
Des « dizaines de milliers d’emplois » sont en danger au Québec, a déclaré le premier ministre du Québec mardi. « Il faut prendre ça au sérieux », a-t-il ajouté, au sujet des déclarations de la veille du président américain désigné.
Donald Trump a menacé lundi soir d’imposer des tarifs douaniers de 25 % sur tous les produits canadiens. Une taxe qui resterait en vigueur « jusqu’à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les immigrants illégaux arrêtent cette invasion de notre pays », a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social.
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Des propos qualifiés de « bombe » par François Legault qui a rapidement appelé le gouvernement Trudeau, qu’il rencontrera demain, à s’attaquer au problème évoqué par le successeur de Joe Biden.
« La première chose que M. Trudeau doit faire, c’est de sécuriser les frontières pour enlever cet argument à M. Trump », a-t-il expliqué en reconnaissant que le président américain pourrait « ne pas se contenter » de ce geste.
« Depuis quelques années, il y a une augmentation des immigrants illégaux qui traversent la frontière dans le sens Canada [vers les] Negli Stati Uniti poi c’è un problema, tra l’altro, con la circolazione di alcuni farmaci”, ha poi menzionato, tra le varie questioni su cui Ottawa può agire.
La sua “principale richiesta” a Justin Trudeau è che il Quebec possa avere un proprio rappresentante al tavolo delle trattative con le autorità americane.
Un emissario per il Quebec
È stata anche la richiesta del leader del Partito Liberale del Quebec, Marc Tanguay, che ha esortato il Primo Ministro a fissare rapidamente una nomina.
“Ora dobbiamo sederci attorno a un tavolo e negoziare strategie”, ha insistito martedì.
Il suo predecessore, Philippe Couillard, aveva nominato l’ex ministro Raymond Bachand capo negoziatore per il Quebec durante la rinegoziazione dell’Accordo di libero scambio nordamericano (NAFTA), avvenuta anche su richiesta di Donald Trump.
Qualche anno prima, Jean Charest aveva affidato all’ex primo ministro Pierre Marc Johnson il mandato di negoziare l’accordo di libero scambio tra il Canada e l’Unione Europea.
Il co-portavoce di Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, ha messo in dubbio i risultati del NAFTA, 25 anni dopo la firma di questo accordo storico, che è “misto”.
“Rinunciando a parte della nostra sovranità economica, ci siamo resi più vulnerabili”, ha dichiarato. E per ora, i lavoratori del Quebec sono i più colpiti.
Anche il deputato del PQ Pascal Paradis ha collegato la situazione attuale al “lassismo” del governo federale riguardo al confine tra Canada e Stati Uniti.
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