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Christine Kelly se confie sur la mort de ses jumeaux à 6 mois de grossesse

Christine Kelly se confie sur la mort de ses jumeaux à 6 mois de grossesse
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Christine Kelly parle du deuil périnatal
Alexis jumeau / Alexis jumeau/ABACA

La journaliste et présentatrice de CNews a révélé, dans une interview accordée à Dominique Lagrou-Sempère, un événement sombre de sa vie : la perte de ses deux enfants il y a plus de vingt ans.

« 12 octobre 2001. » Une date à laquelle Christine Kelly se souvient comme si c'était hier : la mort de ses jumeaux alors qu'elle était enceinte de six mois. Habituellement discrète sur sa vie privée, la présentatrice de « Face à l'info » sur CNews a choisi d'aborder ce drame dans une interview avec Dominique Lagrou-Sempère dans son émission « Entre vous et moi ».

Vingt ans après le deuil forcé de sa grossesse non arrivée à terme, elle a partagé avec émotion les sentiments qui l'habitaient alors. « Une douleur que j’ai traînée pendant 10 ans. Dès que je voyais une femme, même dans un roman, qui avait perdu son enfant, je pleurais sans arrêt. »

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« La vie se renouvelle »

Cet événement traumatisant n'a pas été sans conséquences sur la vie du journaliste. « Cela m’a coûté un divorce. Je ne supportais plus mon mari à l’époque. Et pourtant je l’aimais. Cela m’a coûté le fait que je ne voulais plus jamais tomber enceinte. Parce que j’avais peur de mettre un enfant au monde. » Christine Kelly est aujourd'hui maman d'une petite fille qu'elle a adoptée il y a dix ans.

Au-delà du deuil de ses jumeaux et d'une séparation, cette épreuve lui a aussi permis d'aborder son quotidien différemment. « Cela m’a rendu humble face à la vie et m’a permis d’accepter ma vie telle qu’elle est. » Malgré cela, la convalescence fut longue. « Je pense que le meilleur allié dans des moments comme celui-ci, c’est le temps. Mais il faut absolument voir comment la vie se renouvelle. » Elle a ensuite rappelé, comme meilleur exemple, avoir vécu un cyclone très puissant en Guadeloupe en 1989. Il avait tout détruit sur son passage, et pourtant « En quinze jours, les plantes ont déjà commencé à repousser. Je ne l’ai jamais oublié. ». Et pour continuer : « La vie est toujours là, à portée de main ».

Celle qui s'appelle elle-même “guerrier” Elle a également expliqué les raisons pour lesquelles elle a accepté de briser le silence entourant cette tragédie. « À la fin de la journée, on voit toujours mon sourire et on m’a souvent dit que je pouvais avoir tout ce que je voulais, mais en réalité, non. Je vais chercher tout en l’arrachant avec mes dents. Rien ne m’est arrivé sur un plateau. Pas même un enfant. »


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